​Par la nature de mon travail « communautaire » au sein du milieu scolaire, j’ai la chance de côtoyer des gens et des organismes très impliqués qui nourrissent et dynamisent notre région.

Plusieurs connaissent le proverbe africain qui dit qu’il faut toute une communauté pour élever des enfants.  Il est vrai que la mobilisation et les collaborations de chacun et de chacune permettent réellement à notre jeunesse de devenir des citoyens à part entière, plus tolérants, ouverts et engagés.
 
Pour ne nommer que quelques organismes ou activités qui m’entourent, la Table de concertation des aînés offre des ateliers au primaire et au secondaire en compagnie d’aînés bénévoles afin de sensibiliser la jeunesse à remettre en question toute forme de préjugé relié à l’âge et ainsi favoriser la compréhension entre générations.  À Parisville, l’Association des personnes handicapées de notre MRC a ouvert grand ses bras aux élèves de 5e et 6e année pour leur permettre de vivre des après-midis colorés sur la beauté de la différence en compagnie d’adultes vivant avec une déficience intellectuelle.  La Journée de l’arbre de la Ville de Bécancour, qui se passe annuellement au Parc de la rivière Gentilly, permet aux citoyens de prendre leur place et d’échanger sur leur amour de la nature.

Il est vrai que je côtoie bon nombre d’élèves de tout âge déjà très sensibles au bien-être des autres et à leur environnement et qui réussissent à faire de grandes différences dans leur milieu grâce à leur détermination.  Je constate aussi avec joie qu’ils ont la chance d’être entourés de modèles adultes tout aussi engagés.  Que ce soit par des projets de mise en place d’une friperie à l’École secondaire les Seigneuries, de hockey sur table sur l’heure du midi pour stimuler la persévérance scolaire au primaire ou même de déjeuners qui mobilisent toute une communauté à Sainte-Françoise pour amasser des fonds destinés à des projets humanitaires, notre région regorge d’enthousiasme et de participation!

Sans doute un des plus beaux aspects qui la caractérise, c’est que je n’ai pas besoin de nommer de noms pour que ces gens se reconnaissent ou soient reconnus. Parce qu’en milieu rural, même si tout parait plus tranquille, il suffit de s’arrêter un instant pour constater la solide toile de proximité qui soude les gens de toutes les générations.  Et une fois que nous nous sommes arrêtés, c’est tellement beau à voir qu’on ne veut plus repartir…